Il est confiant : Chris Niamke remplira le Palais des Glaces, samedi 28 juin, à Paris, avec son spectacle Saga Love : Pauvre, mais drôle. Le rendez-vous est encore loin, mais il se démultiplie pour en assurer la promotion, porté par une communauté de quelque 900 000 abonnés sur les réseaux sociaux. En attendant, il nous a raconté son parcours : une histoire commencée à Cergy, passée par Dieppe, avant d’arriver à Évreux, et à Saint-Sébastien-de-Morsent. Un conte de fées, avec ses rebondissements.
C’est un sourire éclatant qui franchit le pas de la porte, une boule d’énergie qui tourbillonne et salue chaleureusement chaque personne qu’il croise dans l’open space et les couloirs du journal. C’est Chris Niamke, aka Saga Love, au verbe haut et à l’élocution facile. On « se pose », comme disent les jeunes, un peu à l’écart, pour qu’il nous retrace son parcours jusqu’à ce samedi 28 juin, où il présentera son spectacle Pauvre, mais drôle au Palais des Glaces. Il sort tout juste d’une interview avec Brut : la campagne promo est huilée, elle bat son plein. Il nous tutoie spontanément. On lui demande son âge. Il répond par une autre question : « Tu me donnes quel âge ? »
Il paraît jeune, mais pas tombé du nid, alors on s’abstient d’avancer un chiffre.
– « J’ai 32 ans. J’ai une petite fille de six ans. »
Et il enchaîne : « En fait, de base, je ne suis pas d’Évreux. J’étais à Cergy, dans le Val-d’Oise. Ma première vraie relation avec Évreux, c’est ma femme, qui est Ébroïcienne… enfin, elle était de Dieppe. Sa famille vit à Dieppe ».
On y reviendra. Pour l’instant, cap sur ses années Cergy.
– « L’ADN de la ville, c’était soit foot, soit rap. Mon père voulait que je sois footballeur. C’est mon prof de sport qui m’a conseillé de faire du théâtre. Quand il en a parlé à mon père, il ne savait même pas ce que c’était, le théâtre. Ma mère non plus ». Son prof a insisté. « Dis-toi que de la 6e à la 3e, il m’a suivi. On est toujours en contact. Il avait vu que j’avais cette fibre. Quand j’en ai parlé à mes parents, ils m’ont dit que ce n’était pas un vrai métier, que je ne pouvais pas faire ça. Je ne connaissais personne dans le milieu. C’était le début des réseaux sociaux, alors je m’y suis mis. J’ai commencé à faire des vidéos, à mettre en scène des situations, à parler de sujets de la vie, etc. Et ça a commencé à prendre. Quand j’ai eu un peu de notoriété, des professionnels m’ont contacté : ils me disaient que j’avais quelque chose, qu’il fallait que je le travaille. Je suis parti au Cours Florent. Ça s’est super bien passé. Ils voulaient que je continue, mais c’était beaucoup trop cher. J’étais en art dramatique. Là, je me suis dit : je vais me tester, voir si j’ai vraiment cette fibre ou pas. Il y avait le concours d’Anne Roumanoff, on était plus de trente à participer. J’ai écrit un semblant de one-man-show avec ma copine. Je me suis dit : on va voir si ça marche. Si je me fais recaler dans les premiers, ça voudra dire que… » Il sourit. « Au bout de 30, 28, 29… je suis toujours là. Je termine quatrième ! C’est là que je me suis dit : waouh ! Parce qu’il y avait des professionnels, des gens aguerris. Là, j’ai compris que j’avais quand même quelque chose. J’ai commencé à faire des scènes ouvertes, à me perfectionner. En parallèle, les réseaux sociaux se développaient ».
J’ai regardé les anciens, comme Bourvil ou Louis de Funès, parce que je voulais capter leur jeu. Je suis même remonté jusqu’à Thierry la Fronde.
« C’était l’époque du Jamel Comedy Club, avec Thomas Ngijol, Fabrice Éboué, Claudia Tagbo ou encore Patson. C’étaient eux mes repères, mes stars. J’aimais beaucoup Thomas Ngijol. » Mais il est aussi allé chercher plus loin. « J’ai regardé les anciens, comme Bourvil ou Louis de Funès, parce que je voulais capter leur jeu. Je suis même remonté jusqu’à Thierry la Fronde. Je suis de 1991… Pour aller regarder Thierry la Fronde, faut vraiment fouiller ! » Il en rit. « Thomas Ngijol et Patson m’ont dit : ‘T’as quelque chose, il faut que tu te lances.’ Là, je me suis dit : avant de me lancer, il faut que je crée ma communauté. » Il s’y attelle sur les réseaux sociaux : Instagram, Facebook, YouTube, puis TikTok. « J’ai travaillé pendant un an avec Évelyne Thomas sur Chérie 25. Sur les réseaux, je pouvais parler de tout. Parfois, je faisais des chroniques foot qui marchaient fort. » Si fort que BeIn Sports l’appelle pour des matchs de Coupe du monde ou de CAN. Sa visibilité explose. « Ma communauté s’est agrandie. Aujourd’hui, j’ai plus de 900 000 abonnés et une portée de 4 millions. » En 2024, son court-métrage sur le harcèlement scolaire le propulse encore plus loin. « J’ai été reçu par l’ancien Premier ministre Gabriel Attal. J’ai aussi reçu un diplôme d’État des mains d’Élisabeth Moreno pour mon court-métrage sur les violences conjugales. » Et il comprend ce qui touche les gens, ce qui crée le lien. « Ma communauté me suit aussi parce que je suis une sorte d’artiste citoyen, proche du peuple. J’ai toujours eu comme références : Coluche, qui a toujours été proche du peuple. Goldman, pareil. Balavoine aussi, que j’écoute beaucoup. Ces personnalités ont façonné mon ADN. On peut me voir faire de l’humour loufoque un jour, et le lendemain parler de harcèlement scolaire. Puis revenir à l’humour, et aborder les violences conjugales. »
D’où lui vient cette corde sensible ? lui demande-t-on. « Gamin, j’étais celui qui voulait transmettre du sourire aux gens. Il faut savoir qu’à l’époque du collège, mes parents ont divorcé. C’était très difficile pour moi. D’ailleurs, j’en parle un peu dans mon spectacle – de manière humoristique. Mais je cherchais à combler ce vide. Dans un divorce, il y a le traumatisme du couple qui se brise, du papa, de la maman… Mais on oublie souvent celui que peuvent ressentir les enfants. Moi, je n’avais pas de repères. » Il revient alors sur cette figure marquante, son prof du début, son prof de sport. « Je pense à mon prof principal, Monsieur Humbert. Il voyait que le théâtre me redonnait de la lumière dans les yeux, que ça me rendait plus vivant. Et j’étais touché par ces artistes-là. » Il rit. « C’est vrai qu’à l’époque, y’avait du rap partout… Mais moi, j’aimais bien écouter Tous les cris les S.O.S. ! » Il entonne quelques notes avant d’éclater de rire. « Mais tu peux pas chanter ça, au quartier ! Les gens vont dire : ‘Il est chelou lui, qu’est-ce qu’il t’arrive, toi ?’» Nouveau rire franc. On en déduit qu’il n’est pas simple d’être sensible dans les quartiers. « Ce n’est pas qu’on ne peut pas être sensible, mais il y a une certaine réalité. À mon époque, c’était le foot, le rap. C’était Zinédine Zidane, l’Équipe de France. Aujourd’hui, ça se démocratise : on voit du ping-pong, plein de choses. Mais à l’époque, c’était foot… et rap : Booba, Sexion d’Assaut ». On lui glisse que le toucher de balle de Zidane, c’est une forme de sensibilité aussi. « Oui, mais c’est quand même moins sensible que de chanter Tous les cris les S.O.S., hein ! » Il se marre encore. « T’es là avec tes potes qui chantent : ‘Bordel, quand on rentre sur la piste…’, et toi tu sors Belle-Île-en-Mer ou des trucs comme ça. C’est pas trop nos registres. Et t’es obligé de pas trop te détacher de tes amis », reconnaît-il.
Quelle aurait été sa vie s’il n’avait pas croisé ce professeur ? s’enquiert-on. « Je pense qu’il y a une histoire de karma », plaisante-t-il. « Et de bienveillance. Chacun a sa lumière, son étoile. Chaque personne peut t’apporter quelque chose, t’aider à trouver ta voie. Ce prof de sport, c’est exactement ça. Parce que c’était une période très difficile. » Il marque une pause. « Il a même fait des choses pour moi… Il a payé mes premières sorties scolaires, alors que mes parents ne pouvaient pas. Un jour, il m’a même hébergé chez lui. Ça, c’est des choses que j’avais oubliées. Tu sais, quand t’as des traumatismes, le cerveau… on ne connaît pas toutes ses capacités, mais c’est fort. Il y a des choses que tu vis dans l’enfance, qu’il va effacer. Quand il y avait les réunions parents-profs, mes parents n’étaient pas souvent là. On était une famille très humble, on se contentait de ce qu’on avait. Mais ce prof-là… il est au cœur de tout. » Et pour le prouver, il sort son téléphone. WhatsApp en main. « On est encore en contact. » On lui demande son prénom. « Monsieur Humbert. C’est Monsieur Humbert. J’ai des messages tout frais où il me félicite, où il me dit qu’il est fier de moi, qu’il suit ce que je fais. Il est content. » Et ses parents ? s’inquiète-t-on. Son sourire s’élargit encore, comme pour laisser passer un peu plus de lumière. « Mon père est d’origine ivoirienne. À un moment, il est reparti en Côte d’Ivoire. Quand il a vu sur les réseaux que j’étais invité là-bas pour prester, que je descendais dans de grands hôtels… il s’est dit : waouh ! Là, il y a un truc. Quand les tontons l’ont appelé pour lui dire qu’ils m’avaient vu aussi… Il a commencé à prendre les choses au sérieux. » Il rit doucement. « Je me souviens, il cassait la tirelire pour l’Équipe de France, parce qu’il était fan de Djibril Cissé. Alors quand il a découvert que je dînais avec Djibril Cissé, qu’on s’appelait… là, il s’est dit : waouh ! Qu’est-ce qui se passe, là ? » La belle histoire prend alors des airs de conte de fées. Et ce n’est pas fini.
« Ma mère va faire ma première partie ! », lâche-t-il tout à trac, un sourire aux lèvres. On s’étonne. Il y aurait donc une part d’atavisme dans toute cette affaire ? « Tu sais, les parents… En réalité, ils ont une éducation, une histoire. Ils ont été jeunes. Y’a toujours un tonton pour te dire : ‘Tu sais, ton père, avant, il était comme ci, comme ça.’ Et tu découvres qu’il était plus bandit que nous ! » Il éclate de rire. « J’ai réussi à casser cette barrière-là. Ils ont compris que l’humour, c’était devenu mon métier, et que j’en vivais bien. Alors ils se sont dit : ok, on peut casser cette barrière. Et maintenant, ils sont super marrants. On fait des vidéos ensemble. » Il rit de plus belle. « J’ai un contrat avec Orange. Mon père est dans mes vidéos ! On en a fait une où j’avais disparu, et lui, il avait une procuration sur mon compte. Il faisait les 400 coups. Tu vois mon père, plus de 70 ans, dans un jacuzzi… avec des… comment on appelle ça ? Des prostituées ! Il téléphone à Black M, qui lui dit : ‘T’as pris la carte bancaire de ton fils, mais t’as pas le droit !’ Il bouffe mon argent, il fait n’importe quoi… » Et sa mère n’est pas en reste. « J’ai fait des pubs avec elle aussi. Elle a tourné dans des clips de rap, elle rappe avec moi. » Et puis, d’un ton plus calme, presque doux, il ajoute : « C’est la meilleure époque de ma vie. Parce qu’avec l’humour, j’ai pu réunir mes parents. Ils étaient divorcés, ils sont amis maintenant. Grâce à ça. Ils ont vu que leur fils commençait à grandir humoristiquement. Peut-être qu’ils n’avaient pas été trop présents à cause de leurs conflits… Alors ils se sont dit : il faut qu’on lui donne l’amour qu’il mérite. » Puis, les yeux brillants, il conclut : « Et là… j’ai rien à dire. C’est un 20 sur 20. Je suis le plus heureux. Franchement, je suis le plus heureux. »
On revient à son histoire avec Évreux. « Avec ma copine, on s’est connus sur Facebook. Je vais pas faire trop long… c’est le côté amoureux. » Il sourit malgré tout, comme si ce « côté amoureux » méritait bien plus que quelques phrases. « Ses parents ont voulu me connaître. Là, je me suis dit : waouh ! Parce que moi, j’étais habitué à Paris, à des histoires sans lendemain. Là, j’ai saisi son côté dieppois. » Il rit doucement. « Ses parents voulaient vraiment me voir. En plus, j’étais le Noir qui arrivait dans la famille. On a beaucoup parlé. Ils ont vu que j’étais très respectueux avec leur fille. Un jour, son père m’a demandé : ‘Mais tu fais tout le temps des allers-retours ?’ Je lui ai dit que j’habitais à Cergy. Il m’a demandé si je travaillais. Je venais de finir mes études. Il m’a alors proposé de venir chez eux pour chercher du boulot. » Il éclate de rire. « C’était aussi un bon moyen de garder un œil sur sa fille ! C’est comme ça qu’on est arrivé à Évreux. J’ai commencé à bosser dans un magasin de chaussures de sport. En parallèle, je faisais mes vidéos. Puis, avec les premières rentrées d’argent, la télé… j’ai fini par lâcher le magasin. Ses parents ont été témoins de toute mon évolution. » N’a-t-il jamais eu envie de revenir vivre à Paris ? « Non. J’étais trop bien avec mes beaux-parents. À 19 ans… Déjà, quand tu vis à Paris ou dans le Val-d’Oise, et que tu fréquentes une fille et une famille d’ici, c’est pas pareil. Je sais pas comment dire… on sent qu’on n’est pas à Paris. » Il cherche ses mots, puis poursuit : « Comme je suis souvent à Paris pour les tournages, les émissions… quand je rentre à Saint-Sébastien-de-Morsent, où j’habite, je sens tout de suite que c’est différent. Tu te dis : le boulot, c’est terminé, je rentre à la maison. Et ça, je l’ai senti très vite. » Il marque une pause. « Même avec les gens. Il y a ce côté apaisant. Du coup, je me sentais bien ici. La preuve : j’y habite encore aujourd’hui. »
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Il commence à y avoir une petite communauté d’humoristes à Évreux, lui fait-on remarquer. On pense à Ragnar Le Breton ou encore à Rey Mendes. « Ragnar est plus vieux que moi », sourit-il. « Dès qu’on s’est croisés, on a fait une vidéo ensemble. On se côtoie, on se parle. Nos femmes se connaissent. C’est vraiment une bonne personne. Une belle personne. Très gentil. On se retrouve régulièrement sur certains événements. Il y en a un qui m’a beaucoup aidé aussi, c’est l’ancien maire d’Évreux, Michel Champredon… alors lui, c’est un amour. Un amour ! Pour mon court-métrage sur le harcèlement scolaire, c’est lui qui m’a ouvert toutes les portes. Et je ne le connaissais même pas ! Il avait juste entendu que j’étais un artiste. » Il précise : « Je ne fais pas de l’humour comme Ragnar, hein. Et puis, j’ai toujours eu des amis plus vieux que moi. Les anciens, c’est le savoir. Quand t’as un objectif, t’as plus le temps de traîner avec quelqu’un qui te dit : ‘Viens, on va à la chicha.’ Tu te focalises sur autre chose. C’est aussi pour ça que j’ai aimé cette ville. Parce que je me suis dit : ils sont gentils ici. » Et puis, on en vient à ce qui l’a conduit à pousser la porte du journal : son grand projet. Remplir le Palais des Glaces, à Paris, avec son spectacle Pauvre, mais drôle ! « Tu sais, je vais le remplir ! » Il le dit sans forcer, avec l’assurance tranquille de celui qui a construit une vraie base. « Ma communauté est bonne et solide. » Il a déjà foulé les scènes : deux fois les Folies Bergère, plusieurs fois le Théâtre du Gymnase. Mais là, ce sera différent. Il sera seul à l’affiche. « Le Palais des Glaces, c’est 600 places. On voulait que je fasse Bobino, qui est plus grand encore, mais c’est moi qui ai insisté pour qu’on s’en tienne au Palais. » Il est persuadé que cette date en appellera d’autres. « Je suis confiant. Et très bon en stratégie. » Il a tout préparé : une dizaine de vidéos pour les réseaux, une communication calibrée au millimètre. Et une affiche. « ‘Saga Love, Pauvre mais drôle’. Saga Love, c’est mon pseudo. » L’affiche montre une vedette filmée par la foule, mais dont le reflet dans le miroir révèle la vraie nature. Tout est pensé. Jusqu’au moindre détail.
Il gère ses réseaux lui-même. « Je préfère le faire. » Il vient de poster une première vidéo, sobre et directe : « J’espère vous voir nombreux. » Résultat ? 400 000 vues en à peine vingt heures. Il s’en réjouit, mais insiste aussitôt : « Souvent, il y a des gens très bons. Mais pas bons en stratégie. C’est pour ça qu’ils galèrent. Parce qu’il y a cette réalité aussi : tu peux être très talentueux… mais si tu me donnes pas envie de venir… Les gens, ils ont déjà la flemme. » Alors, il actionne un autre levier : le prix. « Mes tickets sont à 25 €. Le carré or, à 35. Je regarde les autres sur le marché… Même des gens moins connus que moi sont à 40 €. C’est le 28 juin. Le soleil va arriver. Bientôt juillet, août. C’est un samedi, à 19 h. 1 h 20 de spectacle. J’ai trois mois devant moi. C’est pour ça que je suis confiant. » Et déjà, il pense à la suite. « Une seconde date au Palais des Glaces ? Ou pas. Peut-être au Sénégal, où j’ai une grosse communauté… ou en Côte d’Ivoire. » Il sait que l’international peut faire grimper la cote, et que le retour n’en sera que plus fort. Alors il envisagera de fouler la scène du Cadran, à Évreux, à la maison. « Là, c’est encore trop tôt », juge-t-il, en fin stratège. En attendant, il demande notre adresse mail. « Les dossiers de communication sont prêts. Il y a un dossier de presse récapitulatif, tout ce que tu veux savoir. Et des photos. » On l’interrompt un instant : le soleil passe à travers les persiennes, l’éclaire idéalement. On lui demande si on peut le prendre en photo. Il sourit, prend la pose. Parfait.
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