Le costume de Teddy Riner, la voix d’Axelle de Saint-Cirel, l’émotion de Marie-José Pérec… Une dernière fête en l’honneur des champions a eu lieu ce samedi à Paris. Les Ultramarins qui nous ont fait vibrer pendant les jeux étaient de la fête.

Après l’été à succès des Jeux de Paris, plusieurs centaines d’athlètes français ont défilé samedi sur les Champs-Elysées et plus d’une centaine a été décorée lors d’une ultime fête olympique qui s’est conclue par un concert géant en forme de florilège. Pour l’occasion, la vasque s’est envolée une dernière fois depuis le jardin des Tuileries, teintée cette fois de bleu, de blanc et de rouge sur l’air de « La foule » d’Edith Piaf.

Dès le début de l’après-midi, au milieu d’un important dispositif de sécurité, des milliers de spectateurs se sont massés sur le haut de l’avenue parisienne pour rendre hommage aux héros de l’été. En milieu d’après-midi, la parade a démarré sous le soleil par un feu d’artifice tricolore autour de l’Arc de Triomphe, comme celui qui avait inauguré la cérémonie d’ouverture sur la Seine le 26 juillet. Les fameuses mascottes Phryges se sont dandinées sur le podium avant que les volontaires et les membres du comité d’organisation défilent.

Le designer de la torche et de la vasque olympique, Mathieu Lehanneur, ainsi que Thomas Jolly directeur artistique des cérémonies, et le président du comité d’organisation Tony Estanguet étaient de la partie. Sorte de marraine de ces JO de Paris, la championne olympique d’orgine guadeloupéenne Marie-José Pérec, qui avait allumé la vasque avec le judoka Teddy Riner, a déclaré samedi la gorge nouée et les yeux mouillés: « Ce soir, c’est terminé ».

Plus de 300 olympiens et paralympiens étaient présents samedi, au sein d’un défilé rassemblant au total entre 8.000 et 10.000 personnes. Le président de la République Emmanuel Macron a ravivé la flamme du soldat inconnu en présence du président du CIO Thomas Bach. La patrouille de France a fait le show dans le ciel dégagé de Paris. Ensuite, 118 médaillés ont été décorés sur une scène autour de l’Arc de Triomphe par d’anciens sportifs (Didier Deschamps, Youri Djorkaeff…), d’élus comme la maire de Paris Anne Hidalgo, ou de membres du gouvernement démissionnaires comme Gérald Darmanin ou Amélie Oudéa-Castéra.

Emmanuel Macron a notamment décoré Léon Marchand, Félix Lebrun, Antoine Dupont ou encore Aurélie Aubert, médaillée d’or de boccia. Avec sa troisième médaille d’or en individuel, Teddy Riner, en costume cravate, a été élevé au grade de commandeur de l’Ordre national du mérite. « C’est un beau remerciement de faire cette remise de décorations devant les supporters », s’est réjouie sa co-équipière Romane Dicko, judokate médaillée de bronze en individuel et d’or en équipe.

Teddy Riner décoré par Emmanuel Macron de l’Ordre national du mérite, le 14 septembre 2024.

Le nouveau Premier ministre Michel Barnier a aussi participé à cette cérémonie protocolaire qui s’est achevée par une Marseillaise chantée, comme le 26 juillet, par la mezzo-soprano guadeloupéenne Axelle de Saint-Cirel. Cette tradition de décorer les médaillés remonte aux Jeux d’hiver d’Innsbruck en 1964. Avec 16 titres et 64 médailles, la France a réalisé à domicile les meilleurs JO de son histoire, et atteint son objectif d’être dans le top 5 des nations.

Alors que ces Jeux ont offert répit et joie aux Français après la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, M. Macron a souhaité vendredi dans un entretien au Parisien que le 14 septembre devienne chaque année une fête nationale du sport. David Lappartient a dit « souscrire » à cette idée. La vasque perdurera-t-elle, comme l’ont réclamé des responsables politiques ? Mystère. Mais « Zeus », le cheval mécanique star du 26 juillet, sera installé au Château de Versailles en octobre, avant de faire une tournée en France passant notamment par Nantes, où l’a conçu l’atelier Blam, a annoncé à l’AFP le groupe Sanofi, qui en a hérité.

La fête s’est transformée dès 21H00 en concert géant, avec certains des artistes qui ont marqué les quatre cérémonies des JOP, comme Philippe Katerine, paré d’un justaucorps bleu, Lucky Love, la Garde républicaine ou Marc Cerrone. Certains temps forts des cérémonies olympiques ont été projetés sur l’Arc de Triomphe, comme la performance bouleversante de Céline Dion chantant « L’Hymne à l’amour ». En 1998, la parade des footballeurs français champions du monde avait rassemblé 600.000 personnes sur l’avenue. Vingt ans plus tard, 300.000 personnes. Ce samedi, la jauge de la parade des champions avait été fixée à 30.000 personnes, et à 40.000 pour le concert dans la soirée.

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