10/09/2024 à 17:29
Article réservé aux abonnés
Des abeilles, Chaumet fait son miel ! Lancée en 2011, cette collection à succès s’enrichit aujourd’hui d’un plastron précieux qui a demandé des centaines d’heures de labeur.
Un best-seller français
Lors de son lancement, en 2011, Bee My Love est conçu comme une métonymie joaillière : une partie – les alvéoles de la ruche – désigne le tout – les abeilles. La ligne se compose alors de neuf anneaux d’or jaune, rose ou blanc, sertis ou non de diamants et qui peuvent s’emboîter facilement les uns dans les autres. Avec ce dessin, élégant et incisif, ces bagues fines remportent un franc succès. En treize ans, environ 500 000 pièces de Bee My Love ont été vendues. Résultat, la famille des abeilles s’agrandit et compte aujourd’hui plus de 90 modèles, bagues, pendentifs, boucles d’oreilles, etc., dont les prix oscillent entre 1 090 euros pour un anneau simple en or rose et 661 300 euros pour un collier plastron en or rose et diamants.
Une histoire atypique
Contrairement à d’autres joailliers de la place Vendôme, Chaumet ne s’est pas construit sur un nom ou une dynastie unique mais sur les chefs d’atelier qui ont dirigé l’entreprise durant trois siècles : de Nitot, à la fin du XVIIIe siècle, aux frères Chaumet, à la fin du XXe. Son fondateur, Marie-Étienne Nitot (1750-1809), est passé à la postérité lorsqu’il a été choisi en 1802 par Napoléon pour sertir le diamant le Régent sur l’épée consulaire, acquérant ainsi le noble statut de « joaillier de l’Empereur ».
Un plastron lumineux
Sept cent cinquante heures d’ouvrage, pour 410 grammes d’or rose serti de 400 diamants… Ce collier est sans aucun doute la version la plus sophistiquée de la collection Bee My Love. Conçu comme une seconde peau avec ses 695 maillons assemblés à la main, ce plastron alvéolé possède la souplesse d’un serpent. En outre, il accroche merveilleusement bien la lumière grâce aux 88 facettes des diamants taille Impératrice qui l’illuminent.
Piquée à Childéric 1 er
Inscrite dans l’approche naturaliste de la maison parisienne, l’abeille fut, avant toute chose, l’un des emblèmes de Napoléon. En voulant s’approprier les symboles des grandes civilisations passées, l’Empereur emprunta celui-ci au père de Clovis, Childéric 1er (436-481), lequel aimait tellement l’insecte butineur qu’il en fit broder jusque sur son manteau funéraire… Ce n’est qu’au XXIe siècle que l’abeille fit l’objet d’une collection dédiée chez Chaumet.
Cet article a été prélevé d’internet par la rédaction de parisclc.com pour la bonne raison que ce dernier figurait dans les colonnes d’un blog dédié au thème « Paris City of Light Cluster ». Cette chronique a été générée de la manière la plus complète que possible. Pour émettre des observations sur ce dossier autour du sujet « Paris City of Light Cluster », merci de contacter les contacts indiqués sur notre site web. parisclc.com est une plateforme numérique qui compile de nombreux posts publiés sur le web dont la thématique principale est « Paris City of Light Cluster ». En visitant de manière régulière nos pages de blog vous serez informé des futures annonces.