Adaptée sous le titre « Pour le meilleur et à l’aveugle » et présentée par la superstar du judo Teddy Riner et sa compagne Luthna Plocus, l’émission propose à 15 hommes et 15 femmes célibataires d’apprendre à se connaître et se séduire, jusqu’à se demander en mariage, tout en étant séparés par un mur. Ce n’est qu’au moment des fiançailles que le couple se rencontre, passe environ un mois ensemble, puis décide de se dire « oui » ou « non » à la mairie.

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« L’amour est universel, mais c’est aussi quelque chose qui est authentiquement très local. C’est aussi intéressant de voir Love is Blind Habibi avec les spécificités du Moyen-Orient, que la version en Suède », où beaucoup de personnes sont célibataires, explique Dolorès Émile, directrice des documentaires et des programmes de flux chez Netflix France.

L’amour à la française

Doublé en neuf langues, sous-titré en plus d’une trentaine, le programme tourné à Paris offre ainsi selon elle « une vision de l’amour à la française », et a vocation à être regardé partout dans le monde. « Comme chez Starbucks ou McDonald’s, on mange toujours la même chose, mais il y a une petite touche » locale et là, « les plans sur la tour Eiffel sont vraiment faits pour le public étranger », relève Constance Vilanova, journaliste et autrice de « Vivre pour les caméras : Ce que la téléréalité a fait de nous ».

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La semaine de son lancement, le 10 septembre, « Pour le meilleur et à l’aveugle » faisait partie des dix séries non-anglophones les plus regardées sur Netflix dans le monde. Depuis, des centaines de vidéos et commentaires sur la série et ses spécificités françaises affluent sur les réseaux sociaux, certains estimant qu’elle serait la « meilleure version de la franchise », déclinée notamment au Japon, en Allemagne, en Argentine ou au Brésil.

« Époustouflée », une TikTokeuse britannique constate « l’honnêteté chez les Français » et à quel point ils disent « voilà ce que je veux » en comparaison à ses compatriotes de « Love is Blind Royaume-Uni », qu’elle juge « très timides ».

Une téléréalité à l’image de la société ?

Le casting a duré huit mois, avec plus de 800 candidatures. Les élus sont plus âgés que dans les autres pays, par souci « d’authenticité », car l’âge moyen du mariage hétérosexuel en France est de 37,5 ans pour les femmes et près de 40 ans pour les hommes, selon des chiffres de l’Insee de 2022.

La plupart des candidats ont déjà vécu de longues histoires d’amour, deux sont déjà parents, et une divorcée. Ce ne sont pas des vingtenaires « cherchant à devenir connus », ils ont « la trentaine » et « de vraies conversations », salue sur TikTok une Américaine vivant en France depuis plusieurs années. « C’est vraiment de la téléréalité pour CSP + », tranche Constance Vilanova. « Il y a moins de honte à regarder ça que d’autres programmes sur la TNT […] Chez Netflix elle est beaucoup mieux produite, beaucoup mieux filmée. »

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L’émission compte « à peu près un nombre égal de Blancs, Noirs, Asiatiques » pour « refléter la diversité de la société française », assure Dolorès Émile. Le casting est en revanche purement urbain et parisien, issu en majorité de catégories socioprofessionnelles supérieures, avec des juristes, architectes, entrepreneurs, coachs bien-être ou responsables commerciaux.

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