Obélix de la presse people, elle est tombée dedans quand elle était petite et n’a jamais vraiment quitté la marmite. Son passe-temps favori ? Éplucher les réseaux sociaux des stars pour dénicher des indices sur des ruptures ou des nouveaux couples encore tenus secrets.
Si vous ne le connaissiez pas, les présentations sont désormais faites. Impossible d’être passé à côté du phénomène Lucky Love lors de la cérémonie d’ouverture des jeux paralympiques le 28 août dernier. Focus sur l’artiste de 31 ans que la vie est loin d’avoir épargné.
Lucky Love, ce coup de massue qui lui est tombé dessus à l’âge de 19 ans : « Ca m’a sauvé la vie »
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La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris a fait le même effet que celle des Jeux olympiques. Show à couper le souffle, prestations impressionnantes et envoûtantes… Le spectacle était à la hauteur des attentes, et ce grâce à Lucky Love notamment.
Luc Bruyère, de son vrai nom, est un artiste français de 31 ans connu notamment pour son titre Masculinity, dont le clip dépasse les 3 millions de vues sur YouTube. Pourtant, il y a encore quelques années, il n’aurait jamais pensé pouvoir atteindre un tel succès et il n’est pas question de son talent.
Une descente aux enfers de plusieurs années
On peut dire que Lucky Love revient de loin. Celui qui est né sans bras a su se faire une place malgré sa singularité. Repéré par Abdellatif Kechiche sur le tournage de La Vie d’Adèle, Lucky Love est alors loin du succès qu’il va connaître des années plus tard. C’est à peine s’il pense atteindre l’âge qu’il a aujourd’hui à l’époque, empêtré dans une addiction à la drogue qui le transforme : « A Bruxelles, où il étudie les arts à l’école Saint-Luc, il expérimente toutes les substances, sauf la cocaïne qu’il trouve ‘dégueulasse' » raconte le journal Libération qui lui consacre le portrait de son édition du lundi 23 septembre.
L’artiste est entouré de toxicomanes qui, comme lui, font de la consommation de drogues une priorité : « La seule loi du junky, c’est qu’il n’y en a pas » confie-t-il. Cette addiction le rend « pas beau à voir« . A seulement 18 ans, il « pèse 48 kg » et s’endette : « Ma seule nécessité, c’est la dope, un paquet de pâtes et mon… Coca zéro. »
Lucky Love a contracté le VIH
Ce qu’il ne sait alors pas, c’est que la maladie va venir frapper à sa porte. Un diagnostic coup de poing qui va finir par le sortir de sa spirale infernale : « Le jour de ses 19 ans, un médecin lui annonce qu’il a contracté le VIH. Il prend une douche d’une heure 40, ‘et après c’était fini’. Inattendue contradiction et souffle vital : ‘Le VIH m’a sauvé’. » Ce n’est qu’après qu’il prend la peine de s’inscrire en classe libre au cours Florent. Apparu au festival de Cannes cette année lors de la projection du documentaire La belle de Gaza dans lequel on entend sa chanson Masculinity, Lucky Love poursuit sa route dans la mode, l’acting et la musique… Tel le phoenix qui renaît de ses cendres.
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