Figurant sur le film « La vie d’Adèle » d’Abdellatif Kechiche, le cinégénique Lucky se voit offrir au débotté une scène par le réalisateur qui l’encourage à suivre le cours Florent. « J’adore le plateau de théâtre. J’y trouve un endroit thérapeutique » déclare Lucky Love. Le metteur en scène Roméo Castelllucci l’engage ensuite dans son opéra « Moses und Aron » (2017) d’Arnold Schönberg. Deux ans plus tard, Lucky Love partage la scène des Folies Bergère avec Béatrice Dalle et Joey Starr dans « Elephant Man » (2019) monté par David Bobée.
Entre-temps, le jeune homme a débuté dans le mannequinat sur un quiproquo. Abordé en rue par un directeur de casting qui ignore son handicap, la surprise est totale le jour de l’audition. « À l’époque, il n’y a pas du tout de diversité dans la mode et du coup, j’arrive comme un cheveu dans la soupe. Par contre, Umberto Leone, le directeur artistique de Kenzo tombe amoureux de mon corps et décide de me faire ouvrir le défilé ce qui est un honneur dans ma vie » s’exclame Lucky Love.
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