Matthieu Pigasse prend les rênes du festival «We Love Green»

Les festivals de musique deviennent des manifestations visiblement de plus en plus convoitées. L’un de ceux qui ouvrent la saison en région parisienne, We Love Green vient de changer de propriétaire. Il est repris, à hauteur de 80 %, par un duo composé de Matthieu Pigasse banquier d’affaires et entrepreneur de médias à travers le groupe Combat (les Inrocks, Radio Nova, une participation dans la société de production Mediawan) associé au producteur américain de spectacles AEG Presents.

Créé il y a une dizaine d’années, cet événement qui se déroule sur trois jours en juin au bois de Vincennes (Paris XIIe) rassemble 120 000 spectateurs. Comme son nom l’indique, il affiche une certaine sensibilité sur les questions environnementales et ouvre des espaces de discussion sur ces thèmes entre deux concerts. «Nous investissons massivement dans les festivals et nous les considérons comme une alternative aux concerts dans les stades ou les Arenas», indique à Libération Matthieu Pigasse, qui entend donner une «identité éditoriale» à ce festival. We Love Green vient s’ajouter pour le groupe Combat à un autre événement qui boucle l’été et se situe dans l’ouest parisien : Rock en Seine dont il est propriétaire. Il détient également le Golden Coast dédié au rap à Dijon (Côte-d’Or) et est partenaire de La Route du Rock à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Il semble que l’on assiste à un mouvement de consolidation sur le marché de ces événements musicaux, à l’image de ce qui s’est déjà réalisé chez les producteurs de spectacles où nombre d’indépendants ont été rachetés par de grosses structures. Une manière de répondre à l’augmentation des cachets demandés par les artistes, mais aussi des coûts de sécurité ou de la billetterie de plus en plus sécurisée. Dans le même temps, les collectivités locales qui par le passé ont largement subventionné ces manifestations, ont opéré un repli pour des raisons budgétaires. Outre les recettes tirées de la billetterie, les organisateurs doivent donc maintenant doper les revenus venus du sponsoring ou de la restauration sur place. Ce que l’on appelle dans le jargon du métier : la limonade.

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