Zaho de Sagazan poursuit sa folle aventure scénique ! Retrouvez le phénomène musical français sur la scène du Zénith de Paris le mercredi 29 janvier 2025.
Après une impressionnante tournée des festivals, des concerts aux quatre coins de l’Hexagone et une première tournée américaine, Zaho de Sagazan compte revenir dans la capitale pour y retrouver son public parisien. Rendez-vous cette fois-ci au Zénith de Paris le mercredi 29 janvier 2025 !
Attention, pour faire partie des premiers à réserver vos places, ne manquez pas l’ouverture de la billetterie. La mise en vente générale est fixée le vendredi 15 novembre à 10h.
L’occasion, pour celles et ceux qui n’auraient pas encore eu l’opportunité de découvrir Zaho de Sagazan en live, de se rattraper.
Véritable phénomène depuis la sortie de son premier opus, l’auteure-compositrice-interprète et musicienne française enchaîne les concerts et les récompenses. Nommée dans cinq catégories de la 39e cérémonie des Victoires de la musique, l’artiste a remporté quatre prix, dont ceux de la chanson originale et de l’album de l’année.
Zaho de Sagazan a également fait le buzz en mai dernier lors de l’ouverture du Festival de Cannes en reprenant le tube « Modern Love » de David Bowie. Un morceau que Zaho de Sagazan interprète désormais en live lors de ses différents sets. Ainsi, en août dernier, les festivaliers de Rock en Seine ont pu se déhancher sur cette réinterprétation réussie de l’artiste.
Bien sûr, Zaho de Sagazan ne boudera pas non plus son plaisir pour chanter les différents titres extraits de son opus « La Symphonie des éclairs« . On pense notamment au morceau éponyme, mais aussi à « Aspiration », « Tristesse » ou encore « Dis-moi que tu m’aimes ».
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Sachez d’ailleurs que l’album « La Symphonie des éclairs » s’est étoffé de 7 chansons inédites à l’occasion d’une réédition, baptisée « La symphonie des éclairs (Le dernier des voyages)« .
Bref, si vous n’avez pas réussi à choper vos places pour l’un de ses deux concerts à l’Olympia, prévus en décembre 2024, alors c’est l’occasion de vous rattraper ! Cette fois-ci, soyez au rendez-vous le 29 janvier 2025 au Zénith de La Villette pour ce nouveau concert parisien de Zaho de Sagazan.
Cet article a été prélevé d’internet par la rédaction de parisclc.com pour la bonne raison que ce dernier figurait dans les colonnes d’un blog dédié au thème « Paris City of Light Cluster ». Cette chronique a été générée de la manière la plus complète que possible. Pour émettre des observations sur ce dossier autour du sujet « Paris City of Light Cluster », merci de contacter les contacts indiqués sur notre site web. parisclc.com est une plateforme numérique qui compile de nombreux posts publiés sur le web dont la thématique principale est « Paris City of Light Cluster ». En visitant de manière régulière nos pages de blog vous serez informé des futures annonces.
Le Lollapalooza Paris annonce son grand retour à l’Hippodrome de ParisLongchamp les vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 juillet 2025 ! Au programme de cette nouvelle édition ? David Guetta, Justin Timberlake, Olivia Rodrigo, Macklemore, The Last Dinner Party, le groupe sud-coréen Ive ou encore Joé Dwèt Filé et l’artiste phénomène Shaboozey.
Le 7 mars 2024, les festivaliers du Lollapalooza Paris avaient le cœur lourd. Leur festival parisien préféré annonçait l’annulation de son édition 2024. « Les équipes de Lolla Paris travaillent dur depuis des mois pour continuer à faire vivre le festival dans ce cadre si particulier qu’est l’été 2024 » avaient expliqué les organisateurs de l’événement dans un post publié sur Facebook et Instagram.
« Au vu des contraintes logistiques, administratives et sécuritaires qui sont de plus en plus fortes, et malgré des artistes et des équipées motivé.e.s à vous donner rendez-vous en juillet prochain, il nous est malheureusement impossible cette année d’organiser le festival comme nous l’avions pensé, dans les meilleures conditions d’accueil pour nos fans, nos artistes et nos partenaires » annonçaient les organisateurs dans ce même post.
Mais que les festivaliers se rassurent, puisque le célèbre festival de musique créé par Perry Farrell aura bel et bien lieu en 2025. Mieux, le Lolla Paris a déjà annoncé ses dates pour 2025 et dévoilé les noms des premiers artistes confirmés ! A vos agendas : le Lollapalooza Paris revient à l’Hippodrome de ParisLongchamp les vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 juillet 2025 pour trois nouvelles journées qui s’annoncent explosives. Et pour cause, le Lolla Paris confirme la présence de l’incontournable DJ et producteur David Guetta en tant que tête d’affiche de cette nouvelle et 6e édition.
L’artiste français, qui fait danser les foules du monde entier depuis plus de 20 ans maintenant, fera escale à l’Hippodrome de ParisLongchamp le samedi 19 juillet 2025 dans le cadre de son « Monolith Tour« . On imagine que David Guetta proposera un set survolté qui illuminera cette édition 2025 du Lolla Paris.
Autre artiste confirmé pour cette édition 2025 du Lolla Paris ? Justin Timberlake ! L’artiste américain fera le show sur la pelouse de l’hippodrome ParisLongchamp le dimanche 20 juillet, lors de la troisième et dernière journée du festival parisien.
Et ce n’est pas tout, car le Lollapalooza Paris annonce également la présence de la chanteuse américaine Olivia Rodrigo, du groupe féminin sud-coréen Ive, du rappeur américain Macklemore, de l’artiste phénomène Shaboozey, du chanteur haïtien Joé Dwèt Filé ou encore de la chanteuse nigériane Tems et du Colombien Feid, sans oublier de l’excellent groupe britannique de rock indé, The Last Dinner Party ! Restez connectés pour découvrir prochainement de nouveaux noms à l’affiche de cette édition 2025 du Lolla Paris.
Notez que la billetterie est déjà ouverte pour les Pass 3 jours, ainsi que pour les Pass 1 jour (journées de samedi et dimanche). Les Pass 1 jour pour la journée du vendredi sont mis en vente le mercredi 13 novembre à 10h.
On rappelle que le Lolla Paris avait accueilli en 2023 Damso, Stray Kids, Kendrick Lamar, Niska, Lil Nas X, Rosalía, Kygo, Kaleo, Aya Nakamura ou encore OneRepublic… le tout réparti sur 5 scènes différentes (Main West, Main East, Alternative Stage, Perry’s Stage, Hip Hop Stage) sans oublier la Kidzapalooza Stage.
Lollapalooza Paris 2025, le programme
Vendredi 18 juillet 2025
OLIVIA RODRIGO
THE LAST DINNER PARTY
SHABOOZEY
…
Samedi 19 juillet 2025
DAVID GUETTA
MACKLEMORE
FEID
…
Dimanche 20 juillet 2025
JUSTIN TIMBERLAKE
JOÉ DWÈT FILÉ
TEMS
IVE
…
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Quinzième édition réussie pour le festival MaMA Music & Convention, situé au pied de la Butte Montmartre !
MaMA Music & Convention, le rendez-vous annuel des professionnels de l’industrie de la musique s’est déroulé comme prévu, du 16 au 18 octobre, longeant notamment le Boulevard Barbès, du Trianon à La Machine du Moulin Rouge, en passant par La Boule Noire jusqu’à la place de Clichy, le FGO Barbara et bien plus encore… En quelques chiffres, cette quinzième édition a rassemblé près de 6 800 pros, accueilli 2 270 structures et pas moins de 4 800 pass publics ont été délivrés. Cette année, les thèmes actuels tels que l’IA, les stratégies de monétisation, les enjeux écologiques dans la musique, ou encore l’évolution du live ont été abordés, au rythme de conférences dont une “curatée” par Rolling Stone France.
Bien sûr, de nombreux concerts se sont déroulés comme prévu dans les salles partenaires ; de notre côté, on a particulièrement apprécié le show rock/folk aventureux de Soft Loft, la pop urbaine et électrique de Nerlov ou encore l’élégance scénique de Saint DX. Le lendemain, les Bibi Club ont charmé les Trois Baudets, en même temps que le groupe Please, qui a clôturé une soirée haute en couleurs à La Cigale, après la chanteuse Rori (à suivre de près) et les Astral Bakers. Comme chaque année, le MaMA accentue sa volonté d’inclusivité dans son line up – on note la présence de 56 % de femmes. Pari réussi et on se donne rendez vous les 15, 16 et 17 octobre 2025 pour la prochaine édition, que nous soutiendrons, comme toujours !
Samuel Regnard
Retrouvez ce compte-rendu du MaMA Music & Convention et de nombreux autres papiers dans notre hebdo n°174, disponible via notre boutique en ligne.
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La marque horlogère allemande MeisterSinger vient de dévoiler une incroyable édition spéciale mariant rosace et carillon au poignet.
Etonnamment, il aura fallu une marque horlogère allemande pour rendre hommage à la renaissance de Notre-Dame de Paris… MeisterSinger, maison fondée en 2001 par Manfred Brassler à Munster, s’est spécialisée dans les modèles mono-aiguille, affichant l’heure via une seule aiguille comme avant l’apparition de la deuxième aiguille, à l’aube du 18e siècle.
C’est une édition limitée à seulement 70 exemplaires et affichée à 4599 € que propose la marque à quelques semaines de la résurrection de Notre-Dame. Une création en acier de 43 mm de diamètre récemment dévoilée à Paris lors du salon We love watches, et en vente sur le site Ocarat.com ou au sein de la boutique Ochrono, à Paris Son cadran incroyable reproduit à l’identique une des rosaces de la cathédrale. Un vrai défi à l’échelle d’une montre, qui aura supposé d’en fraiser délicatement le centre, un arrière-plan bleu foncé permettant d’en faire ressortir la dentelle gothique.
À découvrir
Mais l’hommage à Notre-Dame-de-Paris ne s’arrête pas là : son mouvement automatique sur base Sellita SW200, doté de 38 heures de réserve de marche, intègre également un module de sonnerie développé par MeisterSinger. Accumulant l’énergie pendant 60 minutes, la fourche sonore située derrière le cadran marque chaque nouvelle heure de ce que l’on appelle en termes horlogers une sonnerie au passage. Une fonction qui, si la discrétion s’impose, par exemple durant la messe, peut être désactivée à l’aide du poussoir situé au-dessus de la couronne. Mais comment lire l’heure sur une telle montre ? C’est somme toute assez simple : le pourtour couleur ivoire du cadran est ici divisé en 144 segments de 5 minutes vers lesquels pointe l’aiguille à pointe rouge. Ou comment être à l’heure à cinq minutes près… Au verso du boîtier, on retrouve une gravure la rosace sur le fond de verre transparent, associée au numéro de série de la pièce.
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Rolling Stone a passé une tête le temps d’une soirée au festival Ouest Park, situé au fort de Tourneville au Havre. Un événement pour toutes les générations.
Si l’architecture quasiment brutaliste et d’un neuf flamboyant de la partie industrielle du Havre fait contraste avec ses hauteurs, plus atypiques dirait-on, jonchées de maisons art déco et surplombant les lumières du centre ; la programmation du festivalOuest Park, qui occupe le fort de Tourneville, peut aussi se targuer de cette diversité. La volonté de proposer aux festivaliers normands (et plus encore) un cru excitant, ravivant les légendes d’hier et les nouvelles obsessions, est inscrite jusque dans la chair du festival.
Présents ce samedi 19 octobre, nous avons pu arpenter le joli site du Ouest Park, entre pilotis en bois et terre – boue en devenir -, chapiteaux et le fameux Tetris, scène de musiques actuelles de la ville. Abrités, on danse avec le trio Ditter, qui sans réelle batterie réussi à installer son image de punk de salle des fêtes, engagé et festif. Topo différent pour le segment rap du festival : on passe de Luther, petit prince du cloud rap qui, sous sa capuche, ne cache pas sa générosité face à un public en joie, au plus jeune encore Favé, usant de son autotune à merveille. Pas mal.
Mais surtout, nous étions présents pour retrouver les papas du rock multi-genre, les britanniques Stranglers, dont le son et l’entrain sur scène n’ont pas vraiment pris de rides. Dans un Tetris moite, le groupe mythique enchaîne les hits (“Golden Brown”, “Duchess”, “White Stallion”) et termine sur “No More Heroes”, après quelques mots échangés avec un public souvent hilare. Le son est fort, peut-être pour cacher les quelques faiblesses jaillissant du set, mais encore une fois ici, le mot générosité est de mise. Sympa, ce voyage dans le temps.
Samuel Regnard
Retrouvez ce live report sur Ouest Park et bien d’autres papiers dans notre hebdo n°173, disponible via notre boutique en ligne.
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Pour découvrir le Club 13, le discret royaume de Claude Lelouch, au 15, avenue Hoche, à Paris, tout près du parc Monceau, il faut d’abord franchir une grille en fer forgé, puis une porte en verre. Sur la droite se situent Les Films 13, les bureaux de la société de production du cinéaste. En descendant un long escalier, le visiteur passe devant un restaurant et une salle de réception. Toujours plus bas, il accède à la fameuse salle de projection du club. De nouveau, un escalier, au bas duquel apparaissent des salles de montage, une autre salle de projection, tandis que sur les murs se déploient photos et affiches des films du réalisateur français.
Lorsque Claude Lelouch a acquis le Club 13, à la fin des années 1960, avec l’argent gagné grâce au succès mondial d’Un homme et une femme, Palme d’or à Cannes en 1966, Oscar du meilleur film étranger et du meilleur scénario original l’année suivante, il rêvait d’une maison du cinéma, à l’image des studios et bureaux de production bâtis par Jean-Pierre Melville dans un ancien garage du 25 bis, rue Jenner, à Paris, dans le 13e arrondissement.
« Je voulais me façonner un outil de travail, pour faire mes films où je le souhaitais et quand je le voulais. J’en ai fait cinquante et un, sans m’en rendre compte, grâce au succès d’Unhomme et une femme », constate le metteur en scène, qui vient de fêter son 87e anniversaire et s’apprête à sortir son nouveau film, Finalement, avec Kad Merad.
13, son chiffre porte-bonheur
Quand il l’a acheté, le 15, avenue Hoche avait beau être un hôtel particulier, il était surtout une ruine. Il a fallu casser les caves, chasser les rats, insuffler une vie à un lieu fantôme. Claude Lelouch voulait ériger son domaine, 1 000 mètres carrés sur quatre niveaux, dans le triangle d’or des Champs-Elysées, alors le centre de gravité du cinéma français. S’y trouvaient les plus grandes salles de cinéma de la capitale, ainsi que les plus importantes maisons de production et agences de talents.
L’idéal eût été que le bâtiment se situe au 13, de l’avenue, le chiffre porte-bonheur du réalisateur. L’un de ses voiliers s’est appelé Vendredi 13. Le prénom et le nom de Claude Lelouch totalisent treize lettres. Son année de naissance, 1937, est un multiple de 13. Même son numéro de portable se termine par 13 (« un hasard », admet-il). Lorsque sort un de ses films, c’est en général le treizième jour du mois. Finalement, ne déroge pas à la règle, puisqu’il arrive sur les écrans le 13 novembre.
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Ce soir, Marguerite et Lucky Love ont chanté le titre de l’artiste lillois de 31 ans : « Masculinity ». Un titre que certains ont pu découvrir lors de la Cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris cet été. En savoir plus sur Marguerite
8 nov. 2024 à 22:56
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Le prime de la marraine de la « Star Academy » se poursuit sur TF1 avec un quatrième duo artiste / élève : Marguerite partage la scène avec Lucky Love. Nous vous proposons de voir ou de revoir leur prestation
Ce soir, Marguerite et Lucky Love ont chanté le titre de l’artiste lillois de 31 ans : « Masculinity ».
Un titre que certains ont pu découvrir lors de la Cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques de Paris cet été.
Découvrez leur prestation.
Extrait de la « Star Academy », le prime 5 du vendredi 8 novembre 2024 sur TF1.
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Si Paris est connue pour être la ville de l’amour, que les couples du monde entier rêvent d’y séjourner quelques jours, ce n’est pourtant pas l’endroit le plus romantique de l’Hexagone. N’en déplaise à Emily in Paris. Selon une étude réalisée par Zava, expert en téléconsultation médicale spécialisé dans la santé intime, deux départements français le devancent et sont considérés comme des destinations plus romantiques. Explications.
Zava a analysé les départements sous différents prismes, privilégiant les activités romantiques à faire à deux (spas, restaurants, monuments romantiques, points de vue, patrimoine culturel…), et a déterminé que le Rhône était LA destination idéale pour tous les amoureux. À Lyon, qui brille de mille feux au moment de la Fête des Lumières, il est possible de profiter de trésors culturels comme le Vieux Lyon, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, ou d’aller admirer la Basilique de Fourvière. Entre autres.
Ainsi, selon Zava, le Rhône figure en tête du classement des départements les plus romantiques avec un score de romance de 9,53 sur 10. Il dispose de plus de 77 restaurants, près de 6 spas et centres de bien-être, ainsi que de nombreux monuments romantiques dans un rayon de 100 km².
En deuxième position de ce classement, on retrouve les Hauts-de-Seine, avec un score de romance de 9,51 sur 10. Outre ses nombreux restaurants, ce département d’Île-de-France propose de nombreuses et variées activités culturelles, ainsi qu’un panorama romantique assez incroyable (…)
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Sous la verrière du Grand Palais restaurée, une vaste cimaise exposant les 619 tirages en noir & Blanc de la série People of the 20th Century (1929) de l’Américain August Sander accueille le visiteur à l’entrée de Paris Photo. Cette présentation sur le stand du galeriste Julian Sander (arrière-petit-fils du précurseur de la photo documentaire) – l’un des sept projets monumentaux de la section Prismes répartis dans le secteur principal de la foire – est emblématique de cette 27e édition : de nombreux tirages vintages, une présence du noir et blanc accrue.
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La beauté du monde
En cette année du centenaire de la publication du Manifeste du surréalisme, des collages, solarisations et photogrammes de Man Ray chez Bruce Silverstein, Edwynn Houk et aux Douches font écho aux ambrotypes contemporains du Japonais Yamamoto Masao chez Camera Obscura, créés d’après un procédé du XIXe siècle de collodion sur plaque de verre. Autant d’images minimalistes inspirées par la beauté du monde naturel rappelant les peintures japonaises d’oiseaux et de fleurs du XIVe siècle.
D’autres fleurs de la série Love Letters (2014) du Chinois Jiang Zhi à la galerie Paris-B, dédiées à la mémoire de son épouse décédée, sont le théâtre d’un drame : enflammant des fleurs vivantes, il capture l’instant où les pétales et les flammes coexistent dans une harmonie entre beauté et souffrance, entre destruction et renaissance.
Cette esthétique pictorialiste se retrouve aussi dans les natures mortes de Lia Darjes à la galerie Robert Morat et dans les portraits de Justine Tjallinks à la galerie Galerie Sophie Scheidecker inspirés des maîtres hollandais.
Justine Tjallinks, Silence, 2016, Galerie Sophie Scheidecker
Des portraits partout
Les portraits sont partout dans la foire, mis en scène avec une extrême sophistication par le Néerlandais Erwin Olaf à la galerie Rabouan Moussion, troublants dans les autoportraits de la Japonaise Mari Katayama en caryatide, debout sur ses prothèses de jambes (à la galerie Suzanne Tarasiève, l’une des images du Parcours Elles X Paris Photo élaboré par Raphaëlle Stopin qui met en lumière les femmes photographes). Sur le stand de la galerie Gagosian, les portraits de Richard Avedon des années 1960 dialoguent avec les images actuelles de Tyler Mitchell célébrant la communauté noire.
Mari Katayama, 25 days in tatsumachi studio, 2015, Courtesy Mari Katayama Studio and Galerie Suzanne Tarasieve, Paris
Corps pudique ou érotique
Cette réflexion sur l’identité et l’appartenance se retrouve dans la sélection nourrie d’esthétique surréaliste du cinéaste et artiste Jim Jarmusch, qui sortira le 13 novembre un film Return to Reason réunissant quatre films de Man Ray nouvellement restaurés pour lequel il a composé une musique originale avec son groupe SQÜRL. Corps morcelé, contraint, en mouvement, prenant la pose, pudique ou érotique se retrouvent dans sa sélection de photographies de Dora Maar (1931) à Zanele Muholi (2019).
Dora Maar, Photo Mode II, 1931, Courtesy EdwynnHouk
Photos-sculptures
Autre tendance forte de cette édition 2024, les photographies sur des supports inhabituels, en particulier dans le secteur Emergences dédié à la scène contemporaine (conçu par Anna Planas) et dans la nouvelle section curatée Voices, sous la direction de trois commissaires internationaux : Sonia Voss, Elena Navarro et Azu Nwagbogu.
Mosaïque d’images dans une boîte en plexiglass (Le Bleu du Ciel de Taufenbach et Pourtout chez Almanaque fotografica) ; installations sculpturales de Lebohang Kganye à la galerie Patinoire royale Bach et d’Aglaia Konrad à la galerie Nadja Vilenne ; photomontages brodés sur du tulle de Joana Choumali et photos imprimées sur du verre poli aluminium d’Alia Ali à Loft Art Gallery ; portrait dans un dispositif en carton d’Aurora Király à la galerie Anca Poterasu, etc. La pièce la plus exceptionnelle est une photographie du Mont Fuji sur un grand paravent recouvert de papier washi du maitre japonais Hiroshi Sugimoto à la galerie Fraenkel…
Pour la deuxième année, Paris Photo propose un secteur dédié à l’image digitale sous la direction de Nina Roehrs dont les propositions vont de l’épure au kitsch. Minimaliste, la série 3660 Secondes de Lumière de Thibault Brunet à la galerie Binome capture la beauté éphémère des nuages en utilisant un espace virtuel créé dans un jeu vidéo, créant une série de portraits de nuages modélisés en 3D éclairés par le soleil, qui prend des teintes différentes en fonction de l’heure de la journée.
Tyler Hobbs à la galerie laCollection mixe dessin à la main et tracé automatique piloté par des algorithmes génératifs pour imaginer la série New Space. Quant au duo Holly Herndon et Matt Dryhurst, actuellement exposé à la Serpentine Gallery et au Centre Pompidou dans l’exposition « Apophénies, interruptions : Artistes et intelligences artificielles au travail », ils exposent chez Fellowship des images aux couleurs stridentes crées à partir du programme d’intelligence artificielle générative DALL-E (capable de créer des images à partir de descriptions textuelles).
Holly Herndon et Mat Dryhurst, Xhairymutantx-Embedding Study Diptyque 01, Fellowship
Redonner une voix aux femmes afghanes
Il est donc question de techniques expérimentales mais assez peu de photojournalisme dans cette édition 2024. On compensera ce manque en allant voir d’urgence la remarquable exposition « No Woman’s Land, Un regard intime sur la situation des droits des femmes en Afghanistan » de la photojournaliste canado-iranienne Kiana Hayeri et de la chercheuse française Mélissa Cornet au Réfectoire des Cordeliers à Paris. Lauréates du Prix Carmignac de photojournalisme, le duo donne une visibilité et une voix à ces femmes afghanes qui -après avoir été privé par les talibans du droit de travailler, d’aller à l’université, de chanter et de danser- n’ont désormais plus le droit de se parler entre elles…
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