Ne manquez pas The Stranglers lors de la prochaine édition du festival Ouest Park le 19 octobre, qui viendront fêter leurs 50 ans de carrière.
The Stranglers font partie des têtes d’affiche du festival havrais Ouest Park, le samedi 19 octobre. Les places sont disponibles.
Retour sur 50 ans de tubes des vétérans de la new wave avec la playlist concoctée par le bassiste et chanteur Jean-Jacques Burnel lors d’un entretien accordé à la rédaction.
Peaches (Ratus Norvegicus, 1977)
On avait une sono de 500 watts et on était signés sur un label de reggae, Sapphire Records, qui n’a jamais rien fait pour nous à l’époque, en 1976. Sauf un jour où son boss nous demande de ve- nir renforcer de notre sono celle d’une soirée à l’ouest de Londres en échange de 50 livres, ce qui était beaucoup à l’époque. Et là, avec Hugh [Corn well], on se rend compte que nous sommes les seuls Blancs ! Les gars vont nous ignorer toute la soirée, faisant passer leurs spliffs sous notre nez mais en nous évitant soigneusement. Mais c’est ce soir-là que j’ai découvert le son de basse si particulier du reggae-dub et des sound systems, en même temps que l’écho sur la caisse claire et les guitares. Une révélation ! Le lendemain, dans notre squat, je trouvais les trois notes du motif de “Peaches”…
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Shah Shah A Gogo (The Raven, 1979)
Disco pour les Iraniens, pour la révolution iranienne ! Le shah est détrôné, l’ayatollah Khomeini quitte la France pour prendre sa place. Presque une chanson sur un fait divers, un fait d’actualité… Grâce au troisième album, on a commencé à voyager à l’étranger, ce qui nous enchantait. Notre vision du monde s’est élargie d’un seul coup. D’ailleurs, le “Raven” qui donne son nom à l’album est un symbole du voyage en reportage. Dans la mythologie viking, les deux grands corbeaux sur les épaules de Rodin lui rapportaient tout ce qu’ils avaient vu de leurs voyages dans le monde. Tout l’album traduit en fait notre exposition à de nouvelles expériences…
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Golden Brown (La Folie, 1981)
Un jour, avec Hugh, on a dit à Jet [Black, le batteur historique du groupe] et Dave : “Il y en a marre de devoir tout écrire à nous deux, on va au pub. On revient dans deux heures et vous trouvez quelque chose sur lequel on peut travailler…” Quand on est revenu, l’esprit un peu embrumé, il y avait du prog-rock dans la pièce, avec quelque chose comme dix partitions différentes et deux ou trois trucs à extraire qui allaient devenir “Golden Brown”. Pas besoin de revenir sur la signification de ce “golden brown”. Tout le monde sait que c’était notre carburant à l’époque. Je suis juste heureux de pouvoir dire que ça n’aura été que temporaire.
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Always The Sun (Dreamtime, 1986)
On est allés en Australie. C’était la deuxième ou troisième fois, je ne sais plus. Déjà, à l’époque, les Australiens étaient davantage concernés par l’écologie et commençaient à puiser dans la culture aborigène. Le “dreamtime” correspond d’ailleurs, chez les Aborigènes, à une période très ancienne où les rochers comme Ayers Rock étaient des animaux. Bref, on commençait nous aussi à s’imprégner de tout ça, à nous intéresser aussi à l’énergie solaire. “Always the Sun” en est la conséquence directe.
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96 Tears (10, 1990)
Une reprise [de Question Mark & the Mysterians] qui aurait été encore mieux si on l’avait mixée différemment… On avait cumulé quelque chose comme 50 couches de guitares dessus et je trouvais ça incroyable ! Super-puissant. Mais elle a été un peu “assagie” par la suite. Sou – vent, les choses que tu as entendues quand tu étais gosse sont celles qui restent le plus durablement. C’est l’époque où on commençait à ne plus écrire de très bons singles, on devenait peut-être trop compliqués musicalement. On a donc puisé dans nos souvenirs de fans et “96 Tears” était de ceux-là, qui nous parlaient à chacun. Je pense que tous les musiciens aiment faire ça de temps en temps.
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Retrouvez la sélection complète sur The Stranglers dans notre numéro 135, disponible via notre boutique en ligne.
Xavier Bonnet
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