
Que sait-on de Forty Love, le premier film à venir de Pierre-Ange Carlotti avec Catherine Deneuve ? À ce jour, pas grand chose, mais la hâte est déjà grande. D’abord parce que la naissance d’un cinéaste est toujours un moment trépidant du cinéma, preuve de la vitalité d’une industrie que l’on a souvent souhaité mettre à mal à l’ère du streaming et de la VOD. Mais encore davantage car Carlotti est un photographe de mode, et de fait, possède déjà un œil certain pour capturer la belle image, au bon moment.
De la mode au cinéma
La trajectoire n’est pas inédite. La plus célèbre, peut-être, est celle de Tom Ford, créateur adoré ayant abandonné les rênes de sa maison pour épouser une carrière de cinéaste. D’ores et déjà fort de deux sublimes longs-métrages (A Single Man d’abord, Nocturnal Animals ensuite), il travaille actuellement sur son troisième film, Cry to Heaven. Pierre-Ange Carlotti n’est certes pas créateur, mais son nom est connu de celles et ceux qui fréquentent le milieu de la mode parisienne. Photographe, on lui doit certaines campagnes pour des maisons comme Saint Laurent ou Jimmy Choo. Mais c’est avant tout en capturant l’univers de Vetements, aux prémices de la marque, que Carlotti gagne en reconnaissance. “Rien n’était organisé, je shootais chaque look en une minute trente, alors que des gens passaient devant, confie-t-il aux Inrockuptibles en 2017. Demna Gvasalia aimait bien le côté documentaire de mes photos, mais il m’a aussi pris parce que j’étais peut-être la seule personne à pouvoir travailler dans ces conditions.”
Peut-être plus que photographe de mode, celui-ci devient l’œil des soirées parisiennes du milieu des années 2010, ses clichés comme les témoins d’une époque où l’on croise en after le réalisateur Gaspar Noé, les mannequins Lotta Volkova et Mica Argañaraz, en passant par le créateur Simon Porte Jacquemus. La suite presque évidente d’un homme qui a commencé la photo à l’adolescence, suivant des filles plus âgées que lui au cœur des nuits d’été corses, avec un appareil jetable : “J’avais beaucoup de copines, la plupart plus âgées que moi. Elles m’emmenaient en boîte et en soirée. Je n’avais que 12 ans au début, mais j’étais un peu la mascotte du groupe. C’était amusant et débridé” explique-t-il à l’écrivain Boris Bergmann dans un entretien pour le magazine Interview.
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