De Jean-Sébastien Bach à la musique du temps présent, des œuvres vocales pour petit effectif aux partitions pour grand ensemble, de l’Europe à l’Amérique latine en passant par l’Inde, Les Folies musicales ne connaissent aucune limite. Qu’il s’agisse de répertoire ou de création, pour cette deuxième édition du festival, le classique n’est vraiment pas classique et c’est justement l’ambition et la mission de cette manifestation que de bousculer ardemment les codes et les pratiques du concert !

Les musiciens explorent et jouent donc aux marges de la « musique classique » telle qu’on se la représente d’ordinaire. S’il est question de danse, on danse: et le concert devient performance. L’image et le texte s’invitent aussi, avec des récitants et des vidéastes qui donnent à voir et à comprendre ce que l’on entend, pour notre plus grand plaisir. On se joue des contraintes : Maurice Ravel avait composé un Concerto pour la main gauche et voici que cette main est devenue la programmatrice d’un concert à part entière. De Ravel, Les Apaches ! dirigés par Julien Masmondet s’étaient emparés l’an dernier, pour une soirée glissant du classique vers la techno : cette année, ils reviennent sur les lieux de création du ballet Parade, d’Erik Satie, pour un voyage dans l’histoire de la musique du vingtième siècle, jusqu’à John Cage.

Un autre invité de marque est de retour pour cette deuxième édition du festival: l’Orchestre de chambre de Paris inaugure Les Folies musicales avec une soirée de concert, de Jean-Sébastien Bach à nos jours, durant laquelle le compositeur et violoniste Lakshminarayana Subramaniam est à l’honneur. Et pour la clôture du festival, c’est Hector Berlioz que l’orchestre célébrera, autour d’un programme original, mêlant des extraits de la Symphonie fantastique, les Mémoires du compositeur et une performance à la fois jouée et filmée. Et… il y a les nouveaux invités, qui revisitent le répertoire baroque au prisme de la French Touch, qui mêlent les textes de Franz Kafka aux notes d’un autre Franz… Liszt, et de ses comparses, ou encore des arrangements ou réductions inattendus, qui feront redécouvrir le Pierrot lunaire d’Arnold Schoenberg à toutes celles et ceux qui pensaient déjà trop bien le connaître. Enfin, c’est aussi l’occasion de se replonger dans l’œuvre de Franz Schubert avec la magnifique voix de Rosemary Standley, accompagnée par l’Ensemble Contraste. Parce qu’on ne le répétera jamais assez: Les Folies musicales, c’est un festival de musique classique – pas classique !

PROGRAMME

Franz Schubert

« Irrlicht », Winterreise, D. 911, no 9

« Wasserfluth », Winterreise, D. 911, no 6

« Heidenröslein », D. 257

Sonate pour arpeggione et piano en la mineur, D. 821

« Ständchen », Schwanengesang, D. 957, no 4

« Du bist die Ruh », D. 776

« Gute Nacht », Winterreise, D. 911, no 1

« Trockne Blumen », Die schöne Müllerin, D. 795, no 18

« Der Tod und das Mädchen », D. 531

« Ave Maria », D. 839

« Auf dem Wasser zu singen », D. 774

« An Silvia », D. 891

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