
Jeudi 23 octobre, à l’occasion de la conférence de presse de présentation qui se tenait au Palais des Congrès de Paris, Marion Rousse, directrice du Tour de France Femmes avec Zwift, a officiellement levé le voile sur le Grand Départ de la cinquième édition, prévu le samedi 1er août 2026 et qui devrait être « la plus dure mentalement ». Pour la deuxième fois de son histoire, l’épreuve féminine s’élancera hors des frontières françaises, avec un départ donné en Suisse, sur les bords du lac Léman.
Lausanne, Aigle et Genève : un triptyque prestigieux
C’est Avenue de Rhodanie à Lausanne que les 154 coureuses réparties en 22 équipes s’élanceront pour la première étape, un circuit en boucle d’environ 130 kilomètres. Le tracé conduira le peloton vers le lac de Neuchâtel, avant deux ascensions successives (3,5 km à 6,1 % puis 3,7 km à 4,5 %) qui devraient déjà provoquer les premières différences entre favorites. Le parcours reviendra ensuite vers le Léman en longeant le vignoble de Lavaux, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, avant une dernière difficulté (2,3 km à 5,4 %) menant à une arrivée jugée place Saint-François, au terme d’une ligne droite finale de 400 mètres.
À découvrir
Le Tour de France féminin est un évènement à part : unique et engagé avec la volonté que les coureuses puissent enfin s’exprimer et leur performance se voir valoriser. Elles nous embarquent et nous font découvrir leur histoire, leurs rêves et ambitions partagés.
Chaque étape de l’édition 2025 avait réuni en moyenne 2,7 millions de téléspectateurs, avec une part d’audience moyenne de 31,6 %. Un engouement à retrouver pour cette nouvelle édition avec le lendemain, dimanche 2 août, le peloton qui prendra la direction d’Aigle, siège de l’Union Cycliste Internationale, pour une étape entre Aigle et Genève. Ce tracé, plus roulant, devrait sourire aux sprinteuses, dans un décor grandiose au cœur de la Rade de Genève.
Un Grand Départ symbolique
Marion Rousse s’est réjouie du choix du parcours et du départ en terre Suisse, mêlant dimension symbolique et exigence sportive :
«Dès 2022 et la dernière arrivée du Tour sur ses hauteurs, Lausanne s’est portée candidate pour en accueillir la version féminine. Et quoi de plus légitime, pour la capitale olympique, de s’associer à Aigle, capitale du cyclisme mondial, et à Genève, capitale diplomatique de l’Europe, pour faire du lac Léman, l’écrin idéal du Grand Départ 2026 ? Quel plaisir de s’établir pour trois jours en cette Riviera suisse qui, au-delà du décor de carte postale, offrira un terrain de grande qualité sportive».
La course de plus en plus populaire est une immense vitrine au service du sport féminin, de la performance et de la résilience. En 2023, près de 19,7 millions de Français ont suivi le Tour de France Femmes. Concernant la participation et l’engagement : une étude indique que suite au visionnage du TFF, 69 % des femmes se sont dites inspirées pour faire du vélo, et 17 % sont ensuite allées acheter un vélo. Ce message s’inscrit dans le changement de mentalité mais également dans le besoin que nous pouvons toutes avoir de se sentir soutenue, de pouvoir oser et de s’élancer. Plus nous verrons des féminines nous ouvrir la voie, et plus l’impact sera réel et fort dans le quotidien mais aussi dans l’éveil de vocations.
Cap sur Nice pour la grande arrivée
Après les trois jours d’ouverture en Suisse, le Tour de France Femmes avec Zwift 2026 rejoindra la France pour un parcours qui traversera trois régions et douze départements, jusqu’à l’arrivée finale à Nice, le 9 août. Plusieurs athlètes franciliennes devraient figurer parmi les engagées, confirmant la vitalité du cyclisme féminin en Île-de-France et son rôle croissant dans le peloton international. La version moderne du Tour de France Femmes a été relancée en 2022 après plusieurs tentatives antérieures.
Aujourd’hui, c’est un grand évènement du calendrier sportif international et à nous, toutes et tous, de l’embrasser, le relayer et le vivre pleinement car chaque année est l’occasion d’un progrès complémentaire. Pour l’édition 2025, l’épreuve a été prolongée à 9 étapes, marquant un pas vers une durée de course plus proche des grands tours masculins.
Après Rotterdam en 2024, Lausanne offrira ainsi au Tour Femmes une nouvelle dimension européenne, à la croisée du sport, de la culture et du symbole. Le Léman, véritable miroir de montagnes et d’ambition, sera le théâtre d’un départ qui promet déjà d’écrire une nouvelle page de l’histoire du cyclisme féminin tout en nous rappelant l’esprit olympique et combative de celles qui sont déjà de véritables bat tantes et rôle modele à part entière. Côté tricolore, la championne olympique Pauline Ferrand Prevot qui se remet d’une opération aura à cœur de continuer à nous embarquer et nous faire vibrer.
Avec une audience qui augmente d’année en année : plus de 7 millions de téléspectateurs de 2024 à 2025 en plus sur le Tour, l’engouement et la passion sont bien là.
Malgré ces avancées, et à l’image de nombreuses disciplines et grands évènements sportifs : des disparités persistent avec les dotations pour l’épreuve féminine qui restent bien inférieures à celles des homologues masculins…à l’image des inégalités salariales ou managériales dans n’importe quel domaine.
Les lignes bougent, les records s’écrivent et tombent. Restons passionnées et engagées !
Cet article a été prélevé d’internet par la rédaction de parisclc.com pour la bonne raison que ce dernier figurait dans les colonnes d’un blog dédié au thème « Paris City of Light Cluster ». Cette chronique a été générée de la manière la plus complète que possible. Pour émettre des observations sur ce dossier autour du sujet « Paris City of Light Cluster », merci de contacter les contacts indiqués sur notre site web. parisclc.com est une plateforme numérique qui compile de nombreux posts publiés sur le web dont la thématique principale est « Paris City of Light Cluster ». En visitant de manière régulière nos pages de blog vous serez informé des futures annonces.
