Publié le 12/09/2024 21:04 Mis à jour le 13/09/2024 11:37
Durée de la vidéo : 7 min
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont changé le destin de certains. Malgré la fin des compétitions, la notoriété obtenue pendant l’évènement perdure.
Les cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris leur ont offert une notoriété qui a bouleversé leur vie. Les équipes du journal de 20 heures sont retournées à la rencontre du capitaine Frédéric Foulquier, de Charles Coste, d’Axelle Saint-Cirel, de Barbara Butch et de Lucky Love.
Le premier est le chef de la musique de la Garde républicaine. Son déhanché derrière Aya Nakamura lors de la cérémonie d’ouverture sur la Seine a marqué les esprits. « Dans la rue, des téléspectateurs qui ont regardé en boucle la séquence ont identifié mon visage. J’espère rapidement retourner à l’anonymat », affirme-t-il.
Charles Coste, doyen des médaillés olympiques français âgé de 100 ans, reçoit de nombreux courriers ces dernières semaines. En fauteuil roulant, il avait transmis la flamme olympique à Teddy Riner et Marie-José Pérec avant l’embrasement de la vasque. Des images émouvantes, et « un moment formidable », malgré la pluie battante, qu’il gardera « toute sa vie en tête ».
Les équipes de France 2 ont également accompagné Axelle Saint-Cirel au sommet du Grand Palais, où la mezzo-soprano de 29 ans avait interprété une vibrante Marseillaise restée dans les mémoires lors de l’ouverture des Jeux. « A ce moment-là, je suis seule au monde dans le ciel de Paris avec le drapeau. Personne ne pourra le vivre. J’étais seule, et tout Paris s’est exclamé. C’est indescriptible », se remémore la jeune femme avec émotion.
La DJ Barbara Butch, elle, garde un souvenir autrement plus nuancé de l’événement. Sa prestation aux platines lors du tableau de drag show intitulé « Festivité » lui a valu des compliments, mais aussi des menaces contre lesquelles elle a décidé de déposer plainte. « On n’a pas le droit de se laisser marcher sur les pieds comme cela », commente l’activiste lesbienne. « Je refuse de me laisser intimider et qu’on me remette dans le placard… J’ai déjà mis suffisamment de temps à en sortir ! »
Révélation de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, le chanteur Lucky Love a, lui aussi, accédé à une notoriété inédite. « On emploie souvent à la télévision l’expression ‘entrer dans le cœur des Français’. J’ai vraiment eu cette sensation-là, et je peux vous affirmer que c’est un endroit très chaleureux », sourit le Lillois de 30 ans. Né sans bras gauche, il explique avoir « voulu montrer » son handicap lors de l’événement « pour le banaliser, dire qu’il est là, qu’il existe ».
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